Combler l’écart : Comment optimiser l’utilisation de solutions ERP et CRM par les PME québécoises
Les entreprises partout au Canada tentent de rester au fait des nouvelles technologies à mesure qu’elles deviennent disponibles, mais cette tendance n’est pas à la même échelle dans toutes les provinces. Les entreprises canadiennes sont perçues comme des retardataires en matière d’adoption des TI comparées à leurs homologues aux États-Unis et dans les autres économies développées, mais les entreprises québécoises en particulier investissent nettement moins dans les TI que le reste du pays.
Ce n’est pas tout : seulement 25 % des achats en ligne au Québec sont faits sur un site québécois. Selon le Ministère de l’économie, de l’innovation et de la science (MESI) du Québec, seulement 12 % des entreprises manufacturières, de commerce et de services vendent leurs produits en ligne. Le CEFRIO note également que seulement 15,6 % des entreprises manufacturières ont un site Internet sur lequel elles vendent leurs produits.
Et bien qu’une solution de gestion des affaires puisse augmenter les profits ainsi qu’améliorer la productivité et la performance en supportant les opérations d’une entreprise, en centralisant ses données et en automatisant ses processus, seulement un tiers des PME manufacturières utilisent une solution ERP ou CRM, alors que seulement 16,2 % utilise une solution de gestion de la chaîne logistique (SCM). Pourtant, un manque de contrôle sur les projets, la facturation et l’utilisation des ressources, une faible collaboration entre les différentes équipes et du temps gaspillé sur des saisies manuelles et à chercher de l’information—tout cela peut mener à des pertes en matière de ventes et de profits, sans oublier des taux de productivité moins élevés.
Les entreprises qui adoptent et profitent des technologies disponibles peuvent ainsi obtenir de hautes augmentations de leur taux de productivité et de leurs profits. Les PME qui utilisent les technologies Internet et Web peuvent ainsi voir des augmentations substantielles en matière de productivité, d’exportations et de croissance. Mais bien qu’Internet ait contribué à 21 % de la croissance des pays du G8 entre 2004 et 2009, il n’a contribué qu’à 10 % de la croissance au Canada durant ces mêmes années. De plus, la majorité des PME québécoises ne sont même pas présentes sur les réseaux sociaux, même s’ils sont maintenant reconnus comme étant un outil marketing essentiel.
Pourquoi les firmes québécoises sont-elles en retard sur les TI ?
Lors du colloque 2016 de l’Association des économistes québécois (ASDEQ), Jacqueline Dubé, présidente-directrice générale du CEFRIO, lamentait que trop peu de PME au Québec ont un plan numérique en place. Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet écart entre le Québec et les autres pays industrialisés. Un haut taux d’aversion au risque, la barrière linguistique et un manque de personnel compétent ou spécialisé ont été identifiés comme quelques-unes des raisons pour lesquelles les firmes québécoises prennent plus de temps à adopter les nouvelles technologies et pratiques une fois qu’elles deviennent disponibles.
Le manque d’information est aussi à pointer du doigt, puisque les PME manufacturières interrogées ont affirmé qu’un guide ou une trousse de démarrage les aiderait à incorporer les TI dans leurs entreprises. Cependant, les entreprises ne devraient pas hésiter à contacter des firmes de consultation ou des fournisseurs potentiels : ces partenaires peuvent répondre à vos questions et partager des outils facilitant l’achat et l’implantation d’un nouveau système. De nombreuses ressources sont également disponibles en ligne, tel que notre livrel détaillant les différents facteurs devant être pris en considération avant l’implantation d’un nouveau système de gestion.
Mais la raison principale pour ce retard technologique est que les PME québécoises n’ont pas le capital nécessaire pour investir dans les TI. L’implantation d’un nouveau système de gestion d’affaires, par exemple, peut représenter un investissement important. Sans financement adéquat, la plupart des firmes ne sont pas en mesure de démarrer le processus. Bien que les investissements faits dans les TI pourraient porter fruit en 3 à 5 ans, les PME ont besoin de ce capital d’avance pour faire le saut, chose vitale pour qu’elles puissent rester compétitives et survivre dans une économie globale et numérisée.
Comment combler cet écart ?
Avec les bonnes politiques et investissements, la transformation peut finalement se faire. Au cours des dernières années, le gouvernement du Québec a pris des mesures pour faire en sorte que les entreprises à travers la province puissent tirer profit des technologies disponibles grâce à des investissements majeurs promouvant la croissance et la transformation numérique des PME québécoises dans divers secteurs. Ces efforts culmineront avec le lancement officiel de la Stratégie numérique du gouvernement québécois cet automne.
En attendant, certains programmes sont déjà disponibles. Les PME qui œuvrent au Québec dans les secteurs primaire et tertiaire, entre autres, peuvent maintenant bénéficier d’aide financière et de crédits d’impôts pour prendre avantage des technologies et solutions à leur disposition. Pour plus d’information, lisez notre article sur les subventions et crédits d’impôts disponibles pour les firmes québécoises qui songent à implanter une nouvelle solution de gestion d’affaires.
JOVACO accompagne les firmes québécoises cherchant à tirer profit des technologies en les aidant à définir leur vision et à la réaliser. Bénéficiez de 2 heures de consultation gratuites avec les spécialistes de JOVACO ou restez à l’écoute pour plus d’information sur notre séminaire du 12 mai 2017 qui vous permettra de découvrir comment une solution de gestion adaptée à vos besoins spécifiques peut optimiser vos processus.